Découvrez les résultats de la 5ème édition du baromètre RH en France

Le Baromètre RH est le fruit d’un partenariat entre Bodet Software, éditeur de solutions de gestion des Ressources Humaines, et l’ESSCA, Ecole de Management à Angers et Paris. Il a pour objectif de définir le rôle et la place des professionnels de la fonction RH au coeur de l’activité économique. A l’affût des nouvelles tendances, les deux entités livrent aujourd’hui les résultats de l’édition 2012 de leur baromètre.

Réalisé au premier trimestre 2012 auprès de 684 acteurs des Ressources Humaines (DRH, RRH ou Chefs du personnel) par Bodet Software et l’ESSCA, l’édition 2012 du baromètre RH apporte tout d’abord une photographie du quotidien de la fonction RH : son organisation, ses compétences. Ensuite, l’étude met en lumière la place du DRH dans l’entreprise ainsi que les perspectives à venir du métier. « Depuis 2008, ce baromètre a pris de l’ampleur devenant l’une des plus grandes enquêtes annuelles de la fonction RH en France. Expert en gestion informatique des temps et des ressources humaines, Bodet Software souhaite apporter les solutions les plus adaptées aux métiers de la gestion des RH. Ainsi, chaque année, nous collectons toujours plus de données sur le contenu de la fonction RH, les outils qu’elle utilise, les contraintes qu’elle subit et les nouveaux enjeux auxquels elle est confrontée », ajoute Eric Ruty, Directeur Général de Bodet Software.

La population RH observée lors de cette enquête représente trois traits majeurs : la jeunesse, 44% des sondés ont mois de quarante ans, la féminisation – 63% de femmes – et le degré élevé de formation – 52% sont titulaires d’un diplôme de niveau BAC +5 et 25% de niveau BAC +3.
Les réponses recueillies mettent en évidence les particularités majeures suivantes : l’attractivité, la diversité des compétences mobilisées et le rôle central dans la poursuite de la compétitivité.

Une fonction attractive qui s’accompagne d’un fort pouvoir de décision

Le gestionnaire des contrats de travail et gardien des règlements est devenu le manager attentif du capital humain. Ce changement de rôle s’accompagne d’une progression dans la structure hiérarchique de l’organisation. En effet, la quasi-totalité des DRH (92,4 %) participent au comité de direction, et pour 78,5 % d’entre eux, avec un pouvoir de décision. Les responsables des ressources humaines sont, quant à eux, 67,5 % dans cette situation (41,8 % sont impliqués dans la prise de décision). Le métier, qui combine le pouvoir de décision et le maintien de bonnes relations avec les parties prenantes (exemples : managers, collaborateurs, ou encore institutions représentatives du personnel), génère une incontestable satisfaction à l’égard de la fonction exercée (88 % sont satisfaits ou plutôt satisfaits en 2012 comme en 2011). En conséquence, une toute petite minorité parmi les répondants envisage de quitter leur poste durant l’année à venir (8,6 % cette année contre 13,8% en 2011). Cette fidélité est la conséquence de la détérioration actuelle du marché du travail. En revanche, elle entraine naturellement une légère augmentation de l’ancienneté dans la population observée (47 % ont une ancienneté de plus de cinq ans en 2012 contre 44 % l’année précédente).

Une fonction aux compétences toujours plus diversifiées

De toutes les grandes fonctions de l’entreprise, la fonction RH présente le plus de variété, d’une part dans le nombre de relations nouées avec des acteurs internes (direction générale, encadrement opérationnel, personnel d’exécution, etc.) ou externes (cabinets de recrutement, organismes de formation, auditeurs sociaux, etc.) et d’autre part dans la multiplicité des compétences mobilisées dont la hiérarchie est à peu près stable sur les trois dernières années.

Les besoins prioritaires relèvent de l’analyse stratégique, de la communication et de la gestion des relations sociales. La réactivité dans la mise en oeuvre de nouvelles lois, l’optimisme et l’ouverture aux nouvelles technologies apparaissent comme les nouveaux enjeux.

La capacité managériale des responsables de la fonction RH est commandée par la rigueur avec laquelle ils intègrent les multiples paramètres de la gestion (économiques et sociologiques, individuels et collectifs, juridiques et financiers, etc.). De ce fait, il en résulte une grande diversité dans les désirs de formation. Les préférences exprimées marquent une sensible progression dans quatre domaines en 2012, à savoir, le management stratégique, la responsabilité sociale de l’entreprise, les langues étrangères et l’informatique.

Une fonction clé dans la poursuite de la compétitivité

Les exigences en termes de compétitivité représentent la principale manifestation du défi économique. Les DRH ont conscience de pouvoir participer à la construction d’une réponse efficace en associant les problèmes humains à tous les aspects de la politique générale de leur entreprise. Les enjeux futurs dont ils se voient responsables couvrent, de ce fait, un très large éventail de sujets. Les deux enjeux prépondérants demeurent les mêmes : ‘attirer et retenir les meilleurs éléments’ et ‘maintenir un bon climat social’. Leur permanence laisse augurer une progression de la dimension psychosociologique du management RH (pour attirer et retenir, il faut motiver et fidéliser, pour entretenir le climat social, il faut développer la coopération et la confiance).

Simultanément une préoccupation économique se renforce, le souci de maîtriser la masse salariale.

L’enquête de 2012 confirme la lenteur avec laquelle les préoccupations de nature sociétale pénètrent dans la population des PME (majoritaire dans l’échantillon, elle en représente 70 %). ‘Promouvoir la diversité’, ‘tenir compte du respect de l’environnement’, et ‘s’engager dans des démarches socialement utiles’ sont des ambitions à peine décelables. Cette faiblesse est révélatrice d’un décalage certain par rapport à l’évolution de l’opinion publique. Enfin, pour soutenir durablement la concurrence, il faut manifester une réactivité qui transparaît dans les réponses apportées aux questions concernant la gestion du temps. L’urgence domine dans ce domaine (l’horizon de gestion du temps est inférieur ou égal au mois dans 51 % des cas), reflet de la crise dans laquelle baignent les entreprises actuellement.

Source: Indice RH

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