Neuf cols blancs sur dix se sentent bien dans leur entreprise, selon un sondage réalisé par Viavoice pour HEC, « Réussir », France Inter et France 24.

Le stress au travail et sa conséquence la plus dramatique, le suicide, sont devenus un véritable problème de société. Dans ce contexte, les résultats du sondage réalisé par Viavoice sont pour le moins surprenants. À la question, « Êtes-vous heureux au travail?« , près de neuf cadres sur dix répondent oui.

« Aimer son travail, le trouver intéressant,s’épanouir dans son activité professionnelle: c’est sur ce socle que repose le bonheur de près de la moitié des cadres », analyse François Miquet-Marty, directeur de la société d’études et de conseil Viavoice.

Respect mutuel

Respect mutuel, bonne ambiance et solidarité entre collègues sont cités en deuxième position (32%). Car les cadres attendent beaucoup des relations sociales dans leur entreprise. D’ailleurs, ils apprécient, voire revendiquent, le travail en équipe, comme facteur d’épanouissement dans leur fonction. Pour un cadre sur quatre, avoir des objectifs clairs, se sentir utile et être satisfait du travail accompli sont aussi des éléments importants pour se sentir bien dans son entreprise. Tout comme avoir de bonnes conditions de travail, pas de stress et des horaires compatibles avec la vie de famille. La reconnaissance par la hiérarchie, les collaborateurs et la société entre aussi en ligne de compte.

Plus spécifique aux cadres, le fait d’exercer des responsabilités tout en bénéficiant d’une autonomie suffisante entre aussi en ligne de compte. N’appréciant guère les contraintes et la perte de temps liée à des « comptes rendus purement statistiques »,ils sont plus d’un sur six à considérer qu’un bon salaire, contrepartie de leurs responsabilités et reconnaissance par leurs supérieurs du travail fourni, est un facteur de bonheur au travail.

Recul de la motivation des collaborateurs

Heureux au travail, les cadres ont toujours un moral économique en berne. En février, son indice a encore reculé (- 1 point).

Si de plus en plus de cadres pensent que le chômage restera stationnaire au cours des prochains mois (+ 5 points, à 16 %), ils sont encore 72% à estimer qu’il devrait augmenter.

Guère optimistes quant à l’évolution de leur situation financière personnelle, les cadres se trouvent confrontés à un recul de la motivation de leurs collaborateurs. En effet, ils ne sont plus que 53% (- 6 points) à considérer que ces derniers sont « motivés ».

« Quand la conjoncture déprimée grève le moral des cadres, le bonheur personnel est probablement salutaire », souligne François Miquet-Marty

Auteur: Bertrand Le Balc’h,

Source: L’Express

 

 

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